Les acromégalies : aspects cliniques et paracliniques - 17/09/17
Résumé |
Introduction |
L’acromégalie est une maladie liée à une hypersécrétion d’hormone de croissance (GH), par un adénome hypophysaire somatotrope dans plus de 90 % des cas. Elle est responsable d’un syndrome dysmorphique acquis, d’évolution progressive. Le but de notre travail est d’étudier les aspects cliniques et paracliniques des acromégales.
Matériels et méthodes |
Une étude rétrospectiveomégalie à l’unité d’endocrinologie du service de médecine interne A, de l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis.
Résultats |
Il s’agissait de 28 patients, 17 femmes et 11 hommes, avec une prédominance féminine : sex-ratio (H/F) 0,64. L’âge moyen était 46,10 ans. Le signe révélateur le plus fréquent était le syndrome dysmorphique (71,4 %). Un retentissement cardiovasculaire était noté dans 57,1 % des cas avec une hypertension artérielle dans 53,5 % des cas, respiratoires à type d’un syndrome d’apnée de sommeil dans 10,7 % des cas, ostéoarticulaire 57,1 % des cas, neurologique 17 % des cas et métabolique dans 71,4 % des cas. Le diagnostic étiologique était une macroadénome pour 24 patients (85,7 %) cas et un microadénome pour 3 malades (10,7 %). Le taux moyen de GH était 24,61ng/mL. Le bilan antéhypophysaire a objectivé : une hyperprolactinémie pour 7 patients, une insuffisance gonadotrope pour 11 malades, thyréotrope pour 6 patients et corticotrope pour 12 malades.
Conclusion |
L’acromégalie est une maladie rare avec un taux élevé de morbi-mortalité. La prise en charge doit être précoce et bien codifiée à fin d’améliorer le pronostic et prévenir des complications parfois graves.
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Vol 78 - N° 4
P. 313 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.